Quand Ferrari m’a proposé de tester la nouvelle Ferrari 488 GTB, j’ai très vite accepté en me disant que cela pouvait être une belle opportunité. Mais je ne réalisais pas à cet instant que j’étais en passe de vivre l’un de ces moments qui resterait à jamais gravés dans ma mémoire. Avant cela, j’ai toujours été sceptique sur la passion que pouvait avoir certains de mes amis pour ce type de voiture. A quoi bon posséder 670 chevaux pour rouler à 120km/h?
Mais reprenons les choses depuis le début.
Nous sommes attendus dans la Villa Honegg, un sompteux hôtel 5 étoiles qui surplombe le lac des Quatre-Cantons. Accueillis chaleureusement par l’équipe Ferrari, je reçois mon badge mentionnant le numéro 7.
A peine le temps de réaliser ce qui m’arrive que nous sommes dirigés mon mari et moi sur la terrasse pour profiter d’un lunch. Au menu, trois plats raffinés servis face à une vue spectaculaire. A ma gauche, deux Ferrari viennent d’arriver. Je les observe du coin de l’oeil, elles sont plutôt jolies je dois l’avouer. Au terme du repas partagé avec d’autres invités, nous sommes conviés dans la salle de projection pour une courte présentation.Sur le plan technique, nous apprenons que la 488 GTB embarque un V8 double turbo inspiré de la F40. On nous promet de la performance et des émotions: 0 à 100 en 3 secondes! Historiquement, les origines du bolide remontent à 1975 et la sortie de la 308 GTB. Si ça ne vous dit pas grand chose, peut-être que la voiture de Magnum vous parlera un peu plus. Avec la version 2017, le but est de conserver un pedigree fort, d’offrir des performances sans égal sur circuit mais aussi du confort et un contrôle inégalable lors d’une utilisation plus traditionnelle. Oui bon je vous rassure, ça ne me parlait pas plus qu’à vous… Je ne vais donc pas prétendre le contraire et passer sur plus de détails techniques… Pour ceux que ça intéresse, je vous propose de faire un tour ici.
Assez théorisé, il est temps de faire connaissance avec la bête. Une 488 GTB rouge vif et laqué m’attend. Impressionnée mais surtout intimidée, je me risque à ouvrir la porte. Son intérieur en cuir surpiqué m’invite à y prendre place. Je prends mes marques, me familiarise avec celle qui sera ma monture pendant les prochaines heures. Un pied sur le frein, j’appuie sur «Start». Le moteur ronronne et moi, je frissonne. Bon ok! Je frissonne de peur! « Harmonie, tu as ton permis depuis plus de dix ans, ça va l’faire! Tu démarres gentiment, y a pas l’feu au lac, hein. Et tant pis si les six autres Ferrari doivent t’attendre. » Voilà ce qui se passe dans ma tête au moment où je mets le contact. Cette fois, c’est parti, j’y suis, je roule une Ferrari! Une Ferrari! Mais je suis loin, bien loin de mon air paisible de tout à l’heure. A cet instant, je suis plutôt tendue, et ma concentration est à son maximum. J’estime les volumes et les distances. La route n’est pas très large, je prie pour qu’aucune voiture n’arrive en sens inverse, car cela reviendrait à devoir croiser, et le mur est super proche de mon rétroviseur… Pendant tout le trajet, un membre de l’équipe Ferrari nous donne des conseils par talkie-walkie. Radar, voiture, vitesse, tout est annoncé et donc anticipable.
Une quinzaine de minutes plus tard, nous rejoignons l’aéroport de Buochs, dans le canton de Nidwald, pour des essais sur circuit. Les unes derrière les autres, les sept Ferrari découvrent le parcours sur lequel nous pourrons ensuite nous amuser. Après quelques accélérations discrètes et quelques courbes gentillettes sur la piste fermée, je prends confiance. Je suis particulièrement bluffée par le confort en toutes circonstances. Cette Ferrari 488GTB est collée au bitume et son accélération franche mais progressive me rassure. Je suis de plus en plus à l’aise, et lors du challenge, où chacun doit accomplir le parcours en un temps record, je m’épate. Je suis à fond, j’accélère, je braque, je dérape, je me sens telle David Hasselhoff dans K2000, plus rien ne peut m’arrêter. Sauf peut-être le temps qui doit être le meilleur, et donc, le plus court. Face à six bonshommes habitués des circuits, je me classe à la première place, depuis la fin… Mais moi, je n’ai manqué aucune porte! Ha! Malgré tout, les sensations ressenties à ce moment-là valent toutes les médailles du monde. Je me sens bien et j’aime cette voiture qui m’a prouvé que je pouvais lui faire confiance.
Quelques photos et une boisson rafraichissante plus tard, il est temps de reprendre la route. Je réalise à ce moment-là que ma timidité a laissé place à un réel plaisir sportif et cela tombe bien, car on nous annonce une balade panoramique d’une heure! C’est l’occasion d’expérimenter toutes sortes de terrains: le gravier, un tronçon sinueux en forêt, la ville, l’autoroute… De quoi confirmer mon amour pour la puissance douce de cette Ferrari 488 GTB. Je suis sous son charme.
Malheureusement, toutes les bonnes choses ont une fin et vient le moment de rendre la clef au staff Ferrari. Malgré tous mes efforts pour l’embarquer avec moi, mes nombreux sourires et ceux de ma voiture (parce qu’indéniablement, il s’est passé quelque chose de fort entre nous), ils n’ont rien voulu savoir. Autour d’un dernier verre, chacun partage ses émotions. L’appréhension a fait place à un début de love story pour la marque au cheval cabré. Les avis sont unanimes, la 488 GTB nous a offert une journée inoubliable. Quant à moi, j’ai vécu une expérience unique et je ne regarderai plus jamais une Ferrari du même oeil…
Merci à Ferrari de m’avoir permis de revivre cette journée en photos
Trop la classe !
Tellement cool! Mais comme toutes les bonnes choses… Ca a passé trop vite !
Wow Harmonie, you are living the dream. Do you know how jealous I am of you? Great article and photographs. Can’t believe how red those cars are. In 1994 I went to Montreal to see the Canadian Grand Prix and the first car I saw (heard it well before I saw it) was the red Ferrari of Jean Alesi. The sound was deafening (hadn’t put my earplugs in yet) and coming around the corner the car was so twitchy. Nothing like what you see on television where it all looks so controlled. Very curious to know if Ferrari provided any driving instructions – that’s a lot of car! Thanks so much for sharing,
David
G E N I A L.
Une expérience impressionnante et magique effectivement…
Bisous bisous
Oui c’était juste inoubliable! Bisous ma belle Karine et merci pour ton comm <3
Quelle journée de princesse ! Tu as dû bien en profiter !
Je t’embrasse !
Plume d’Auré
http://www.plumedaure.com
Oui c’était incroyable <3 Je recommencerais bien cette journée :))
Wooow ! Tellement jaloux 😉
Ca change des inspirations mode mais c’est toujours autant plaisant à lire.
Ravie que mon article t’ait plus!! Merci beaucoup 😉