Tendance avec un bomber

Depuis que je suis tombée amoureuse du bomber Zara vu sur Caroline Receveur, mon moi intérieur obsessionnel n’a cessé de me répéter la même chose: il te faut un bomber et vite. Seulement voilà, après des heures passées sur le net, j’ai dû me rendre à l’évidence: aucun ne répondait à mes exigences. Frustrée et impuissante (et je pèse mes mots), j’ai dû m’avouer vaincue (!).

Quelques semaines plus tard et le bomber presque oublié (oui presque), c’est en jeune couple amoureux transi et délesté de toute progéniture que mon mari et moi sommes allés arpenter les rues de Neuchâtel. Quelle liberté de faire les boutiques sans devoir courir derrière un mini-nous décidé à faire de mon shopping un cours d’éducation (c’est sans doute une mère à bout qui a décidé de créer la première boutique online…). Zara, H&M, Collection et… Supremo . Une jolie petite boutique dans une rue pleine de charme. Un magasin pas trop grand, mais regorgeant de pièces de qualité, qui à mon grand malheur (et celui de mon mari) m’allaient pratiquement toutes… Juste avant de sortir, je remarque un escalier descendant… “Les fins de série vous dites?” Ni une ni deux, me voilà au sous-sol. Là, sagement, m’attendait LE bomber, celui de mes rêves, celui que je cherchais depuis si longtemps (ok j’en fais peut-être un peu trop). Il n’en restait qu’un, ma taille en plus, à un prix défiant toute concurrence.C’était un signe, il était fait pour moi. C’est donc le torse bombé, le pas affirmé et le menton relevé que je suis sortie triomphante de la boutique, mon joli sac au contenu si précieux à la main.